Créer une newsletter : 8 étapes clés
Image illustrant l'action de créer une newsletter

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Tu reçois sûrement des tonnes de newsletters chaque jour… et soyons honnêtes, combien en ouvres-tu vraiment ? La plupart finissent ignorées, supprimées ou directement en spam. Pourtant, une newsletter bien pensée peut devenir un vrai levier pour ton business.

Pourquoi ? Parce que c’est l’un des seuls canaux marketing que tu maîtrises de A à Z. Contrairement aux réseaux sociaux où ton contenu dépend des algorithmes, ici, chaque email envoyé atterrit directement dans la boîte de réception de ton audience. Pas de dépendance à une plateforme, pas besoin de payer pour être visible, et pas de risque de perdre ta portée du jour au lendemain.

Mais pour que ta newsletter fonctionne, il ne suffit pas d’envoyer des emails au hasard. Il faut une stratégie claire : savoir pourquoi tu écris, à qui tu t’adresses et comment donner envie à ton audience de lire et d’agir.

Pourquoi une newsletter est essentielle pour ton business ?

Les visiteurs qui passent sur ton site ou tes réseaux ne reviendront pas forcément d’eux-mêmes. Une newsletter te permet de garder le contact, d’entretenir la relation et d’amener progressivement ton audience à passer à l’action. C’est un outil puissant, mais encore faut-il bien l’utiliser.

Un levier puissant pour convertir (sans forcer)

Une newsletter efficace ne se limite pas à donner des nouvelles. Elle suit une stratégie claire : attirer, engager et convertir.

Avec tes emails, tu restes présent dans l’esprit de ton audience. Tu partages des conseils utiles, tu montres ton expertise et tu facilites la prise de décision. Un abonné qui reçoit régulièrement du contenu pertinent sera bien plus enclin à acheter chez toi qu’un simple visiteur de passage.

Si quelqu’un tombe sur ton site une seule fois sans laisser son email, il y a très peu de chances qu’il revienne. Mais s’il s’inscrit à ta newsletter, tu peux le relancer, capter son attention et l’accompagner jusqu’à l’achat.

L’idée, ce n’est pas d’envoyer des promos non-stop, mais de construire une vraie relation. Une newsletter bien pensée transforme des abonnés curieux en clients engagés.


Une audience que personne ne peut te piquer

Avoir une audience sur Instagram, TikTok ou LinkedIn, c’est bien. Mais ces abonnés ne t’appartiennent pas. Un changement d’algorithme, une baisse de visibilité, et tu peux perdre des mois de travail du jour au lendemain.

Ta newsletter, en revanche, t’appartient à 100 %. Tu peux envoyer tes messages quand tu veux, sans dépendre d’une plateforme extérieure. Et surtout, tu peux segmenter tes abonnés pour leur envoyer du contenu vraiment pertinent, en fonction de leurs besoins.

Autre avantage : une liste email est un actif qui dure. Contrairement aux abonnés sur les réseaux qui peuvent se désintéresser rapidement, tes inscrits restent dans ta base tant qu’ils apprécient ce que tu leur envoies. Résultat : un canal de communication stable et efficace, qui ne dépend de personne d’autre que toi.

Les réseaux sociaux, c’est bien pour attirer du monde. Mais c’est ta newsletter qui les transforme en clients.

1. Définir l’objectif de ta newsletter

Si ta newsletter n’a pas d’objectif clair, elle n’aura aucun impact. C’est aussi simple que ça. Envoyer un email juste pour dire « Salut, voici mes actus », c’est le meilleur moyen que ton audience arrête d’ouvrir tes messages. Chaque newsletter doit avoir une raison d’exister.

Tu dois savoir pourquoi tu l’envoies, à qui, et ce que tu veux obtenir en retour.

Comprendre pourquoi tu envoies une newsletter

Une newsletter ne se limite pas à une simple mise à jour. Elle doit servir un objectif précis pour ton business et pour tes abonnés. Avant de rédiger ton premier email, pose-toi les bonnes questions :

  • Qu’est-ce que je veux que mon audience retienne ou fasse après avoir lu cet email ?
  • Quel rôle ma newsletter joue-t-elle dans ma stratégie globale ?

En fonction de ton activité et de ton audience, une newsletter peut avoir plusieurs fonctions :

  • éduquer et informer : partager du contenu de valeur, des conseils stratégiques, des analyses de tendances. Utile pour les coachs, consultants, formateurs…
  • créer un lien et fidéliser : garder le contact avec ton audience, humaniser ton business, faire en sorte que ton nom reste en tête.
  • promouvoir et vendre : annoncer une nouvelle offre, lancer un produit, remplir une formation ou un événement.
  • faire revenir du trafic sur ton site : booster tes articles de blog, tes vidéos YouTube ou tes pages de vente.

L’erreur classique ? Mélanger tous ces objectifs dans le même email. Une newsletter efficace se concentre sur un seul but à la fois.

Fixer des objectifs précis (et mesurables)

Maintenant que tu sais pourquoi tu envoies ta newsletter, il est temps de poser des objectifs concrets. Un bon objectif doit être clair et mesurable.

Tu peux viser :

  • un taux d’ouverture de 30 % ou plus → pour savoir si tes objets d’email captent l’attention ;
  • un taux de clics d’au moins 5 % → pour mesurer l’engagement sur ton contenu ;
  • un taux de conversion défini (ex : 3 % de tes abonnés qui achètent ton offre) ;
  • un nombre d’abonnés actifs → parce qu’une liste email, ce n’est pas juste un chiffre, c’est des lecteurs engagés.

Fixer ces indicateurs te permet d’ajuster ta stratégie en fonction des résultats.

  • Si ton taux d’ouverture est faible → Tes objets d’email sont peut-être trop plats ou trop génériques.
  • Si peu de gens cliquent sur tes liens → Ton appel à l’action n’est pas assez clair ou ton contenu manque de valeur.
  • Si tes abonnés se désinscrivent en masse → Ton contenu ne correspond peut-être pas à leurs attentes, ou tu envoies trop d’emails.

Une newsletter qui fonctionne, c’est une newsletter qui évolue. Si tes premiers envois ne donnent pas les résultats attendus, analyse et ajuste.

Mieux vaut une petite liste engagée avec des objectifs bien définis qu’une grosse base qui ne lit jamais tes emails.

2. Construire une liste d’abonnés qualifiée

Avoir une newsletter, c’est bien. Avoir des abonnés qui la lisent et interagissent avec toi, c’est mieux. L’objectif est d’attirer des personnes vraiment intéressées par ce que tu proposes et qui seront engagées sur le long terme.

Cela passe par une bonne raison de s’inscrire et du contenu adapté aux attentes de ton audience.

Attirer les bons abonnés avec un freebie pertinent

Personne ne s’inscrit à une newsletter sans raison. Pour capter l’attention, il faut offrir un contenu utile en échange de l’adresse email. C’est là qu’intervient le freebie.

Un freebie efficace doit être simple, rapide à consommer et directement applicable. Voici quelques formats adaptés à ton audience :

  • Une checklist : « Les 5 étapes pour créer une offre irrésistible ».
  • Un mini-guide : « Comment trouver des clients sans y passer des heures ? ».
  • Un template : modèle de page de vente, grille de contenus Instagram, email de prospection.
  • Un accès exclusif : webinaire, communauté privée, audit express offert.

L’important, c’est que ton freebie soit en lien direct avec ce que tu proposes et aide ton audience à résoudre un problème concret.

Segmenter dès l’inscription pour des emails plus efficaces

Tous tes abonnés n’ont pas les mêmes besoins. Une personne qui démarre son business n’a pas les mêmes attentes qu’une entrepreneure qui génère déjà du chiffre d’affaires. Si tu envoies le même message à tout le monde, une partie de ton audience risque de ne pas se sentir concernée.

Une solution simple : proposer plusieurs freebies adaptés aux différents niveaux d’expérience.

  • Un workbook « Trouver ton positionnement en 30 minutes » pour celles qui se lancent.
  • Un template « Structurer ton tunnel de vente en 3 étapes » pour celles qui ont déjà une offre et veulent vendre plus efficacement.

Ensuite, l’analyse du comportement des abonnés (ouverture des emails, clics, réponses) permet d’affiner encore plus tes envois. Une abonnée qui interagit souvent mérite du contenu plus avancé qu’une lectrice qui découvre juste ton univers.

Plus tes emails sont ciblés et pertinents, plus ta newsletter sera efficace. Une segmentation bien pensée permet d’augmenter les taux d’ouverture, réduire les désinscriptions et générer plus de conversions.

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3. Choisir la bonne plateforme d’emailing

Une bonne newsletter, ce n’est pas juste du bon contenu. L’outil que tu utilises pour l’envoyer joue un rôle clé. Mauvaise délivrabilité, prise en main compliquée, limitations techniques… Un mauvais choix peut vite te faire perdre du temps et impacter tes résultats.

Le problème, c’est qu’il existe une multitude de solutions sur le marché. Pour éviter de te noyer sous les options, voici les critères essentiels à prendre en compte et l’outil que j’utilise personnellement.

 

Les critères essentiels pour bien choisir

Toutes les plateformes d’emailing ne se valent pas. Avant d’en choisir une, pose-toi ces questions :

  • Est-ce que l’interface est intuitive ? Si c’est une usine à gaz, tu vas perdre du temps (et la motivation).
  • Est-ce que l’outil permet l’automatisation ? Envoi d’une séquence de bienvenue, segmentation automatique des abonnés… Ça te simplifie la vie.
  • Est-ce que la délivrabilité est bonne ? Peu importe la qualité de tes emails, s’ils atterrissent en spam, ça ne sert à rien.
  • Est-ce que ça s’intègre facilement à ton site ? Si tu utilises un site sur WordPress, une boutique en ligne ou d’autres outils comme Notion ou Zapier, l’intégration doit être fluide.
  • Quel est le coût par rapport à ta liste d’abonnés ? Certains outils deviennent vite chers quand ta liste grandit.

 

Pourquoi j’utilise MailerLite (ceci n’est pas un partenariat) ?

Il existe des dizaines de plateformes d’emailing, mais celle que j’utilise personnellement au quotidien, c’est MailerLite. Ce n’est pas un partenariat, juste mon retour d’expérience sur l’outil que j’ai choisi après avoir testé plusieurs solutions.

Pourquoi MailerLite ?

  • Une interface ultra intuitive : L’interface est claire et simple, pas besoin d’être expert en email marketing pour s’y retrouver. Contrairement à d’autres plateformes qui peuvent vite être complexes, ici, tout est bien structuré. La création d’un email, la mise en place d’un scénario automatisé ou l’ajout d’un formulaire sur ton site se font en quelques clics.
  • Une bonne délivrabilité : Tes emails ont plus de chances d’atterrir en boîte de réception plutôt qu’en spam. MailerLite applique des normes strictes en matière d’authentification des emails, ce qui aide à maintenir un bon taux de délivrabilité.
  • Des automatisations accessibles : Tu peux facilement mettre en place des séquences automatiques, comme une série d’emails de bienvenue ou des relances basées sur l’interaction des abonnés. L’éditeur de workflows est très intuitif et permet de personnaliser les parcours en fonction des actions de tes lecteurs.
  • Des fonctionnalités avancées à un prix raisonnable : Beaucoup de plateformes limitent très vite leurs fonctionnalités sur les plans gratuits. Sur MailerLite, tu peux déjà faire pas mal de choses sans devoir passer tout de suite à un abonnement payant. Quand ta liste grandit, les prix restent abordables par rapport à d’autres outils comme MailChimp ou ConvertKit, qui deviennent vite coûteux.
  • Une bonne intégration avec d’autres outils : Si tu travailles avec Notion, Zapier, WordPress ou un site e-commerce, MailerLite propose des intégrations natives pour automatiser certaines actions sans prise de tête.

Si je devais citer quelques points à améliorer, l’éditeur de mails drag-and-drop est parfois un peu limité comparé à des outils plus avancés. Si tu veux un design ultra-personnalisé avec beaucoup de flexibilité, ça peut être un frein. De plus, certaines fonctionnalités avancées comme les tests A/B ou la segmentation très fine ne sont accessibles qu’en version payante.

En résumé, si tu cherches une plateforme simple, efficace et abordable, MailerLite est une option qui tient la route. Il ne conviendra peut-être pas à ceux qui veulent des automatisations ultra-poussées ou une personnalisation avancée des emails, mais pour une utilisation fluide et intuitive, c’est une excellente solution.

 

4. Concevoir le design de ta newsletter

Une newsletter bien pensée ne repose pas uniquement sur son contenu. Son design influence directement l’envie de lire et l’engagement de ton audience. Si l’email est mal structuré, difficile à lire sur mobile ou trop chargé visuellement, il risque d’être ignoré.

 

Les bases d’un design efficace

Un bon email doit être lisible sur tous les écrans. La majorité des lecteurs ouvrent leurs emails sur smartphone, donc un format responsive est indispensable. Le texte doit être bien espacé et les images utilisées avec modération pour appuyer le message sans alourdir l’email. Une structure claire est essentielle : un titre accrocheur, une introduction concise, un contenu facile à parcourir et un appel à l’action visible.

 

Captiver l’attention dès les premières secondes

Dès l’ouverture, l’abonné doit comprendre l’essentiel de ton message. Un bon moyen d’y parvenir est de structurer ton email en trois parties : une accroche impactante, un contenu clair et organisé et une action à réaliser. Pour éviter de perdre le lecteur, le texte doit être aéré, avec des éléments visuels bien placés qui facilitent la lecture.

 

Les erreurs de mise en page à éviter

Un bloc de texte trop compact décourage la lecture. Un appel à l’action mal placé ou peu visible réduit le taux de clics. Des polices fantaisistes ou des contrastes faibles nuisent à la lisibilité. L’objectif est de rendre la lecture fluide et intuitive, sans forcer le lecteur à chercher l’information ou à deviner quoi faire après avoir lu ton email.

Un design bien conçu capte l’attention, facilite la lecture et encourage l’action. En appliquant ces principes, ta newsletter aura un impact bien plus fort.

 

5. Rédiger un contenu captivant et engageant

Une newsletter, ce n’est pas juste un email qu’on envoie en espérant que quelqu’un l’ouvre par accident. Si ton message est trop promotionnel ou trop long sans apporter de vraie valeur, il sera ignoré. L’objectif ? Que tes abonnés aient envie de lire ton contenu et qu’ils aillent jusqu’au bout.

 

Trouver le bon ton pour ton audience

Le ton doit être naturel et fluide. Pas besoin de phrases compliquées ou de formules trop formelles. Écris comme si tu t’adressais directement à quelqu’un, en gardant une approche authentique et engageante.

Un bon moyen d’y arriver est d’intégrer du storytelling. Une anecdote ou une expérience concrète capte l’attention et rend ton message plus impactant. On retient mieux une histoire qu’un simple conseil balancé sans contexte.

 

Structurer son email pour maximiser l’impact

Pour qu’un email soit lu, il doit être clair et organisé.

  1. Un objet qui donne envie d’ouvrir → Sans ça, ton email risque d’être ignoré. On en parle dans la section suivante.
  2. Une introduction engageante → Une question intrigante, une observation pertinente ou un problème que ton audience rencontre.
  3. Un contenu fluide et structuré → Pas de longs blocs de texte, des idées bien ordonnées et un message qui va à l’essentiel.
  4. Un appel à l’action clair → Indique précisément ce que tu attends : “Télécharge le guide ici”, “Réserve ton appel maintenant”, “Réponds-moi avec un simple ‘oui’”.

 

Des formats de newsletters qui fonctionnent

Certains formats sont plus efficaces que d’autres selon ton objectif.

  • La newsletter éducative → Un conseil pratique et actionnable. Exemple : « Les 3 erreurs qui ruinent ton taux d’ouverture (et comment les éviter) ».
  • La newsletter promo (sans forcer la vente) → Une offre ou un lancement, présenté de manière engageante. Exemple : « J’ai rouvert 5 places pour mon coaching – tu en veux une ? ».
  • La newsletter storytelling → Une expérience personnelle qui introduit naturellement ton message. Exemple : « Comment j’ai doublé mes ventes en changeant UNE phrase sur ma page de vente ».

L’essentiel est de garder un contenu intéressant et utile. Maintenant, voyons comment optimiser l’objet et le pré-header pour maximiser le taux d’ouverture.

Et après ?

Une newsletter seule ne suffit pas. Pour qu’elle fonctionne vraiment, elle doit s’intégrer dans un écosystème plus large, avec du contenu pensé pour attirer et convertir naturellement. SEO, copywriting, tunnel de vente… tout est lié.

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6. Optimiser l’objet et le pré-header pour booster l’ouverture

Peu importe la valeur de ton email, s’il reste fermé dans la boîte de réception, il ne sert à rien. Avant même de penser au contenu, il faut s’assurer qu’il donne envie d’être lu. L’objet et le pré-header sont les premiers éléments que ton lecteur voit. S’ils sont bien travaillés, ils peuvent littéralement doubler ton taux d’ouverture.

 

Rédiger un objet irrésistible

Un bon objet, c’est celui qui attire l’attention sans en faire trop. Il doit être clair, direct et donner une vraie raison d’ouvrir l’email. Trop vague, il passe inaperçu. Trop racoleur, il finit en spam.

Voici ce qui fonctionne bien :

  • Les chiffres et les questions : “3 erreurs qui ruinent ton taux d’ouverture”, “Tu fais cette erreur dans tes emails ?”. Les chiffres apportent du concret, et les questions stimulent la curiosité.
  • L’urgence et la rareté (mais sans forcer) : “Plus que 24h pour en profiter”, “Je ferme les inscriptions ce soir”. L’idée, c’est de créer un sentiment d’action immédiate, mais sans tomber dans l’exagération.
  • Un ton naturel et engageant : Pas besoin de réinventer la roue. Un objet comme “Je t’envoie ça avant que ce soit trop tard” peut être bien plus efficace qu’un objet trop formaté et impersonnel.

À éviter absolument : les objets en majuscules, les excès de points d’exclamation, et les termes comme “GRATUIT”, “OFFRE EXCEPTIONNELLE”, qui sont détectés comme spam par la plupart des boîtes mail.

 

Le rôle stratégique du pré-header

Le pré-header, c’est le texte qui s’affiche juste après l’objet dans la boîte de réception. Trop souvent négligé, il peut pourtant faire la différence entre un email ouvert et un email ignoré.

Son but ? Compléter l’objet sans le répéter et donner une raison supplémentaire d’ouvrir l’email.

Exemple :

  • Objet : “3 astuces pour améliorer ton taux d’ouverture”
  • Pré-header : “La deuxième astuce est celle qui change tout.”

Si ton pré-header se contente de reprendre l’objet mot pour mot, tu passes à côté d’un levier puissant. C’est aussi l’occasion de teaser ton contenu, de donner un peu plus d’infos sur ce que le lecteur va trouver à l’intérieur.

 

Tester et analyser pour maximiser l’ouverture

Un bon objet et un bon pré-header ne se devinent pas, ils se testent. Chaque audience a ses préférences, et ce qui fonctionne pour l’un ne marchera pas forcément pour l’autre.

  • Les A/B tests sont tes amis : Envoie deux versions d’un même email avec des objets différents et analyse les résultats. Parfois, un simple changement de mot peut faire grimper le taux d’ouverture.
  • Surveille tes taux d’ouverture : Si certains objets cartonnent et d’autres non, essaie de comprendre pourquoi. Peut-être que ceux qui fonctionnent créent plus de curiosité ou sont plus engageants.

Un email bien rédigé, c’est bien. Un email ouvert et lu, c’est encore mieux. En optimisant ton objet et ton pré-header, tu mets toutes les chances de ton côté pour capter l’attention dès la boîte de réception. Prochaine étape : éviter la boîte spam et respecter les règles du jeu.

 

7. Assurer la conformité légale et éviter la boîte spam

Une newsletter qui finit en spam, c’est frustrant. Une newsletter qui ne respecte pas le RGPD, c’est risqué. Avant d’envoyer ton premier email, assure-toi que tout est en règle. D’une part, tu évites des ennuis (amendes, signalements), et d’autre part, tu maximises tes chances que tes emails arrivent bien en boîte de réception.

 

Respecter les obligations du RGPD

Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) impose des règles strictes pour l’envoi d’emails marketing. Concrètement, tu ne peux pas envoyer une newsletter à quelqu’un sans son consentement explicite.

  • Obtenir un accord clair et volontaire : L’abonné doit savoir à quoi il s’inscrit et donner son consentement de manière active (pas de case cochée par défaut).
  • Offrir une option de désinscription simple : Chaque email doit inclure un lien de désinscription visible et accessible en un clic. Pas de pièges, pas d’obligation de se connecter à un compte ou d’envoyer un email pour demander à partir.
  • Ne pas acheter ou scraper des listes d’emails : C’est non seulement interdit, mais totalement contre-productif. Les gens qui ne t’ont pas donné leur accord ne liront pas tes emails, et tu risques d’avoir un taux de plaintes qui plombera ta délivrabilité.

 

Les bonnes pratiques pour éviter les spams

Même si ton email est parfaitement en règle, il peut atterrir en spam si tu ne fais pas attention à certains détails. Les filtres anti-spam sont de plus en plus stricts et pénalisent les comportements jugés “à risque”.

Voici ce qu’il faut éviter :

  • trop de majuscules et de points d’exclamation : Un objet comme “OFFRE INCROYABLE À NE PAS RATER !!!!!” est le meilleur moyen d’atterrir directement en spam ;
  • les mots-clés blacklistés : Certains termes déclenchent automatiquement les filtres, comme “100 % gratuit”, “argent facile”, “réduction immédiate”, “gagne de l’argent rapidement” ;
  • une adresse email peu fiable : Évite les adresses trop génériques comme noreply@tonsite.com, qui indiquent que personne ne lira les réponses, ou celles qui semblent douteuses comme promo123@gmail.com. Une adresse professionnelle avec ton propre nom de domaine, type contact@tonsite.com ou prenom@tonentreprise.com, renforce ta crédibilité et améliore la délivrabilité.

Enfin, surveille régulièrement tes taux d’ouverture et de placement en spam. Si tes emails commencent à être filtrés, c’est peut-être le signe qu’il faut ajuster ton approche. Mieux vaut une liste d’abonnés engagés qui ouvrent et lisent tes emails qu’une énorme base qui ignore tes messages.

Une fois ces bases maîtrisées, tu peux te concentrer sur ce qui compte vraiment : envoyer des emails impactants, qui apportent de la valeur et qui font avancer ton business.

 

8. Tester et analyser les performances de sa newsletter

Une fois ta newsletter envoyée, le travail ne s’arrête pas là. Pour qu’elle soit réellement efficace, il faut suivre ses performances et ajuster en fonction des résultats. Pas besoin d’analyser chaque chiffre en détail, mais il est essentiel de repérer ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré.

 

Vérifier l’affichage sur tous les supports

Avant même d’analyser les résultats, assure-toi que ton email s’affiche correctement partout. Un message mal formaté, coupé ou illisible sur mobile, et ton taux d’engagement en prend un coup.

  • Teste ton email sur smartphone et ordinateur. La majorité des ouvertures se font sur mobile, donc la mise en page doit être 100 % responsive.
  • Vérifie la compatibilité avec les principales messageries (Gmail, Outlook, Apple Mail…). Certaines tronquent les pré-headers ou affichent mal les images.

Un email fluide et lisible sur tous les écrans, c’est la base pour éviter de perdre des abonnés à cause d’un simple problème technique.

 

Suivre les KPI essentiels

Les chiffres ne mentent pas. Pour mesurer l’efficacité de tes emails, concentre-toi sur les indicateurs clés :

  • le taux d’ouverture → il montre si ton objet et ton pré-header sont efficaces. Un taux faible ? Tes accroches ne captent peut-être pas assez l’attention.
  • Le taux de clics → Il mesure l’engagement. Si peu de gens cliquent, ton contenu manque peut-être de clarté ou ton CTA n’est pas assez percutant.
  • Le taux de désabonnement → Un pic de désinscriptions après un envoi ? Soit ton contenu ne correspond pas aux attentes, soit tu envoies trop souvent.
  • Le taux de conversion → Si ton email vise une action précise (vente, inscription…), c’est le chiffre à suivre. Un bon taux de clics mais peu de conversions ? Ta landing page doit sûrement être optimisée.

Ces données t’aident à comprendre ce qui fonctionne et à ajuster tes prochains envois.

 

Optimiser les prochaines campagnes grâce aux données

L’idée n’est pas de collecter des stats pour le plaisir, mais d’en tirer des actions concrètes.

  • Identifie les emails qui ont le mieux performé et analyse pourquoi : l’objet était plus accrocheur ? Le contenu plus engageant ? L’offre plus pertinente ?
  • Adapte la fréquence d’envoi. Trop d’emails, et tu fatigues ton audience. Pas assez, et on t’oublie. Trouve le bon équilibre en fonction des retours et des taux d’ouverture.
  • Expérimente avec différents formats et tons pour voir ce qui résonne le mieux. Une newsletter plus narrative ? Plus concise et directe ? Teste et ajuste.

L’amélioration continue est la clé d’une newsletter qui performe sur le long terme. Plus tu affines, plus tu crées une relation forte avec ton audience, et plus tes emails seront attendus au lieu d’être ignorés.

 

Créer une newsletter, ce n’est pas juste envoyer des emails pour le plaisir. C’est construire un véritable écosystème qui attire, engage et convertit ton audience sur le long terme. Un canal que tu maîtrises à 100 %, sans dépendre des algorithmes.

Mais une newsletter seule ne suffit pas. Pour qu’elle fonctionne vraiment, elle doit s’intégrer dans une stratégie globale qui combine SEO, copywriting et conversion.

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